Plus on est de fous... Plus ça fait de potentiels ennemis !! [Layla - Edra d'amour xD]

Qu'est ce que je fichais là ? Sûrement pas pour rendre visite à mes parents... Morts tous les deux... Le château vivant était bien joli, cependant il aurait pu exploser que ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid... Enfin, si, chaud si je m'étais trouvée à proximité... Bref, ce n'étais pas non plus pour cette raison que je m'étais rendue à Travia. Les rumeurs courent, et courent vite. Elles finissent toujours, par un heureux hasard, je suppose, à atterrir dans mes oreilles. Des fois, il aurait mieux fallu qu’il n’en soit pas le cas pour certains adeptes de mon pote Magister. Parce que le sabotage, ça me connaissait, et, à vrai dire, je commençais à y prendre un malin plaisir. Faire tout cafouiller, rien de plus excitant, voir notre cher dictateur adoré s’arracher les cheveux (à supposer qu’il en avait sous son masque) avait l’art de me rendre tout ce qu’il y avait de plus heureuse. Il fallait bien que quelqu’un lui mette des bâtons dans les roues de temps en temps !

Mais non, je n’étais pas là pour un sabotage. Dommage, j’avais quelques minutes à perdre. J’avais ouï dire que certaines personnes commençaient elles aussi à opposer des actes de résistance au sombre crétin masqué, au cœur même de Travia. Dites donc, les gens commençaient vraiment à s’améliorer, et si ça continuait, on allait voir des magnifiques petits actes d’oppositions au régime de Magister fleurir un peu partout. Géniaaaal !! Le seul hic, si moi et mes compatriotes arrivaient à renverser le Sangrave, j’allais m’ennuyer profondément. Que faire, si on ne fait pas ce pour quoi l’on est né ? En tout cas, la partie était loin d’être gagnée, j’avais donc un peu de temps avant que l’ennui ne vienne frapper à ma porte. Je devais avant tout me concentrer sur ma « mission », et attendre. Attendre, encore attendre, toujours attendre. C’est le calme avant la tempête. Sauf que je suis tout sauf patiente. Et que le calme n’est jamais de longue durée, avec moi. Parfois c’est bien, je vous l’accorde, mais la plupart du temps, ça part totalement n’importe comment. Héhé…

Il fallait que je découvre ces pseudos-résistants, ou cette pseudo-imposture. Les deux cas étaient envisageables, j’avais donc pris mes précautions. Un bon petit camouflus au cas ou, que je pourrais activer si je voyais que la chance était contre moi, ou que ça tournait au vinaigre. Ah… J’aurais bien aimé avoir une changeline. En moins de deux, j’aurais été casquée, armée, protégée, vraiment très dangereuse. Bon, pas besoin d’une changeline pour être dangereuse, mais c’était tout de même bien pratique. M’enfin, je n’en avais pas, et il fallait faire avec les moyens du bord. J’avais absolument tout prévu. Finalement, mon école de Voleur Patenté ne m’avait pas été totalement inutile, au niveau de la méfiance. Tant mieux. Ennemis, craignez-moi…

Je m’étais installée à quelques tatrolls du Château Vivant, dans l’espoir d’apercevoir quelque chose, n’importe quoi, un attentat ou une quelconque preuve de résistance, qui me prouverait qu’au moins le Lancovit n’avait pas totalement perdu la main ni la partie, ce qui aurait été une bien triste perte… J’étais à l’affut, tout ce qui m’aurait semblé suspect pouvait toujours m’intéresser, ou au contraire me forcer à fuir si jamais on voulait attenter à ma vie. J’avais mine de rien un gros handicap : Sur Terre, ma magie n’était plus aussi puissante que sur Autremonde. Même de retour sur la planète magique, mon pouvoir avait pu être affecté. Les contacts réguliers avec les nonsos étaient mauvais, très mauvais pour les Sortceliers. Tant pis, j’allais devoir faire avec. Au pire, j’avais encore une broyette sur moi, cependant les dégâts pouvaient être encore pires si elle venait à exploser.

Je m’étais assise sur une des marches du palier d’une maison, qui commençait sérieusement à tomber en ruine. M’enfin, les apparences sont tellement trompeuses que cela pouvait tout aussi bien être l’effet d’un Illusus ou un truc du genre. Pour éviter de se faire cambrioler en cas de grosse fortune, c’était une solution comme une autre de tout dissimuler. Et j’étais bien placée pour le savoir… Lors de la mort de mes parents, j’avais hérité du Manoir De Remberg, que j’avais dû dissimuler. Bref…

C’était horrible… Je commençais à être nostalgique ! Quelle horreur, mais qu’est ce que ces nonsos m’avaient fait ? Je ne voulais pas éprouver ce genre de choses, et voilà qu’en mission j’en étais sujette… Mais quelle vie !! Pff, vous parlez d’une vie… CRAC ! Aucun doute possible, quelqu’un (ou quelque chose…) venait de marcher sur une branche d’arbre, ou un gros cailloux, ou je-ne-sais-pas-moi-je-vais-pas-réfléchir-à-votre-place !!

Pour l’instant, je n’avais pas franchement envie de me cacher, et pis si ça se trouve ce n’était qu’une Crouiic. Mais je crois que je me faisais des idées…

[HJ : Bah alors plus personne ne poste rien ?? Oh ! xD Allez, répondez moi vite, ou je vous transforme en crapaud !! ^^… Laissez tomber, j’ai rien dis… *w*]

Uuuu~~h ?~~
#. Listen the wiind

Mystère n'avait pas une allure commune. La magie d'Autremonde permettant des prouesses, son physique était assez étrange. Ce n'est pas ce que nous pourrions appeler une apparence... Coulante. Difficile, en effet, de se fondre dans la masse avec une peau noire et des cheveux immaculés. Car l'apparence de la jeune femme s'apparentait à celle d'une jeune drow. Mais qu'est-ce qu'un drow ? Pour répondre à cette question, il faut, comme notre chère dame, s'intéresser à la littérature terrienne. Plus précisément, la littérature de science fiction. Les drows, espèce peu connue que l'on trouve dans quelques uns des livres se passant dans des mondes paranormaux. Race reculée, vivant dans l'outreterre, ils sont craints des autres races... Heureusement pour elles, ils ne supportent pas la lumière du soleil. Dans la cité de Menzoberazzan, seul le pouvoir compte, et il n'a pas de prix. Souvent, c'est celui du sang.*

Mais notre très chère amie sait que peu de gens connaissent ces légendes nés d'auteurs qu'elle qualifie de géniaux. Alors prendre cette apparence ne la dérange pas du tout. Grande, fine, bref, elfique, avec de longs cheveux blancs qui lui arrivaient en dessous de la taille. Sa peau noire se dissimule très bien dans l'ombre. Mais, surtout, la transformation s'opère dans une dimension toute autre : ses réflexes sont accrus, et sa vitesse égale voir dépasse celle de n'importe quel elfe des bois (ou elfe tout court). Ses yeux... Ses yeux, adaptés à la vision infrarouge qui lui permet de voir dans le noir complet, supportent très bien la lumière, au contraire de ses homonymes. Ils sont rouges. Rouges sang. Et vraiment magnifiques, soit dit en passant ! Ils attirent le regard, le captivent, vous transpercent, et lisent votre âme comme une feuille de papier.

Mais arrêtons nous là. A quoi servirait de connaître son apparence, si nous ne savons même pas ce qu'elle fait en ces lieux ?

Arrivée à bord d'un tapis roulant (maintenant totalement déchargé), elle s'était arrêtée à l'entrée de Travia, au Lancovit. Sa raison première de venir ici était de revoir le château vivant, qui l'appréciait, il est vrai, mais en chemin elle avait aperçu une personne qui avait retenu son attention. C'était une jeune femme, d'une vingtaine d'années environ, habillée simplement. elle semblait chercher quelque chose. Mais ce qui avait intrigué la jeune femme, c'était le canon de la broyette qu'un large mouvement avait laissé voir. Une broyette. Engin de mort qui ne demande qu'à faire sauter son utilisateur. Si la guerre et la demande les avait perfectionnés, elles étaient loin d'être des engins sûrs. Myst détestait royalement ces machines destructrices. Pourquoi exploser les gens alors que l'on peut les faire coopérer ? C'est moins risqué (mais tout est relatif...). Elle se déplaça, d'un mouvement souple, reptilien, dans un large bande d'ombre. Elle était invisible, personne ne pouvait la voir. Masquée par les ténèbres.

Son déplacement avait dévoilé un petit chat noir qui la suivait de près. Son poil soyeux semblait doux tel du cachemire, mais ses yeux rouges brillaient d'un feu intérieur qui repoussait les gens aussi bien, sinon mieux, qu'un coup de griffe. Il regarda autour de lui et s'assit. Pourquoi un chat se cacherait-il ? Seuls les gardes auraient étés surpris de voir un Vrrir tranquillement assis au milieu de la rue.

Myst attendit quelques minutes. Derrière elle flottait un étrange animal de quelques centimètres de haut... Un animal tissé d'herbes. C'était un magnifique dragon fait d'herbes tissées, assemblées par les mains expertes de Myst, et qui voletait lentement derrière elle. Il ne faisait pas plus de dix à quinze centimètres des pattes à la tête. Deux rubis lui tenaient lieu d'yeux. Il ne ressemblait pas aux dragons, gros et patauds, qui se dandinaient au Dranvouglispenchir et sur Autremonde, il était fin et racé, son long cou reptilien ondulant gracieusement dans la brise. Il ouvrit la gueule, et quelques flammes émeraudes jaillirent. Il semblait insignifiant. C'était au moyen d'un sort très fin et compliqué que la jeune drow -ou plutôt elfe déguisée, avait réussi à le concevoir, à lui donner vie : il tirait son énergie de la magie ambiante, comme s'il faisait de la magie lui même. A une simple intonation, un sifflement ou un légère saute d'humeur de sa propriétaire, il pouvait devenir doux ou hargneux. Vif et léger, le détruire semble facile, mais encore faut-il l'attraper. De plus, l'herbe, ça coupe... Myst tenait une petite boutique près d'Omois où elle tissait et enchantait ses herbes, et les vendait. Mais les herbes ont des oreilles. Quoi de mieux qu'un magnifique micro qui ne ressemble PAS à un micro ? Savoir, c'est pouvoir.

Voilà de quoi se composait l'étrange trio qui guettait la jeune porteuse de broyette. Cette dernière s'était assise et semblait attendre quelque chose. Mystère laissa passer quelques minutes, et fit craquer une branche sous son pied. La jeune fille se releva avec fougue, ses yeux brulants de méfiance et de haine. La voix de Myst était douce, lorsqu'elle lui parla.

* 'La légende de Drizzt' de R.A. Salvatore

Layla était en mission cependant, elle ne savait pas encore en quoi consistait cette mission. Les messagers sont tellement lents et fragiles qu'elle devrait certainement attendre encore longtemps. C'est pourquoi la Vampyr se promenaot en ville.

Elle ne passait pas inaperçue, ses cheveux bruns entourait son doux visage comme une crinière soulignant la blancheur de sa peau qui accentuait elle-même la noirceur de ses yeux. Mais ce n'est pas tant son visage qui attirait l'attention mais plutôt la profondeur de son décolleté qui se terminait au même endroit que sa chemise, c'est à dire au niveau de son nombril. Elle s'en formalisait pas et continuait son chemin.

*Après tout, si je m'habille comme ça, ce n'est pas pour m'outrer des regards que les autres posent su moi...*

Autour d'elle, se pressait le petit peuble. Chacun s'occupait de ses activités en la regardant. Un vendeur de tapis hurlait que ses prix défiait toute concurence, les autres l'imitaient tant bien que mal. Puis, ils s'arrêterent. Un groupes de sangraves traversa les rues faisant taire toute activitée, chacun se faisait petit et évitait le regard des hommes en gris. Quand ils virent Layla, ils l'évitèrent soigneusement et disparurent le plus vite possible.

*C'est agréable de voir que ceux que tous craignent me craigne moi. Enfin, ils craignent surtout ce que je pourrais dire à Magister : tous les sangraves s'imaginent que Magister m'adore. On en est loin, s'il me garde à ses cotés, c'est que je suis éfficace. Sinon, il m'aurait déjà tué de puis longtemps. En fait, il a déjà failli réussir. Heureusement que je cours vite...*

Dès que les sangraves eurent disparus, la foule reprit son activité. Soudaint, Layla aperçu une femme pour le moins...spéciale.
Observant la jeune femme, elle ne put s'empêcher de conclure tout haut :
-"Quelle contraste saisissant..."
*En plus, son familier est trop classe* pensa-t-elle avec une touche d'admiration.
Layla l'avait remarquée en train de s'adresser à une autre femme elle aussi très belle.
*Si je n'aimais pas les hommes, je crois que je serais sous le charme de ses deux femmes...*
Elle les observa quelques instants et se décita à les approcher.

-"Hello!" La voix de Layla, pleine d'entrain et de confiance ne manqua pas de faire sursauter les deux demoiselles qui apparement étaient déjà sur leurs gardes. Mais surtout, se que remarqua Layla, c'était la broyette dissimulée par Edrakan...

*Je peut-être me marrer un peu...* pensa-t-elle avec euphories

[Globiii... Globinouneeet... Où es tuuu ? ]

» Layla Hime[Présentation]